Risques de l’ovum pick-up

Pour aspirer les ovules, une fine aiguille est introduite par le haut du vagin de la donneuse et les follicules sur l’ovaire sont percés. Cette procédure est contrôlée au moyen de l’échographie. A cette fin, les ovaires sont tournés en position correcte à travers le rectum de la donneuse.

L’équipe de gardes et de vétérinaires expérimentés travaille avec beaucoup de calme et donne de la sécurité aux animaux dans l’environnement inhabituel. 

Les ovules sont récoltés dans un local spécifique destiné à cette fin. La propreté et l’hygiène y ont la priorité absolue. Cela prévient les infections de l’appareil génital de la donneuse.

Les ovules sont récoltés dans un box d’examen. Cela permet de travailler avec calme et ménagement.

L’échographe et les sondes de ponction utilisés sont à la pointe de la technologie. Cela empêche le perçage inutile et incontrôlé des ovaires. 

Les ovaires sont immobilisés manuellement depuis le rectum. Comme lors de l’insémination, on utilise du gel lubrifiant afin d’éviter dans la mesure du possible que de pareilles manipulations ne laissent des traces sur la muqueuse intestinale.

L’injection d’un anesthésique local endort les nerfs spinaux de la donneuse. Cela est comparable à une péridurale, qui est utilisée en obstétrique humaine. Elle permet d’éviter des douleurs. 

Dans certains cas, les manipulations peuvent provoquer des irritations de la muqueuse ou de légers saignements dans le rectum, comme cela peut se produire lors de l’insémination. Cela arrive le plus souvent lorsque les animaux sont très nerveux. En règle générale, tout guérit au bout de quelques heures.

Lors de la ponction à travers le vagin, la muqueuse du vagin est piquée. Cela entraîne parfois de légers saignements, qui sont sans risques. La muqueuse du vagin guérit rapidement. L’utilisation ultérieure de la vache pour l’élevage ne pose aucun problème.

En dépit de toutes les mesures d’hygiène, une inflammation du vagin peut se produire. Il est impossible de l’exclure complètement. Un traitement vétérinaire sous forme d’un rinçage du vagin contribue à guérir cette complication. 

Il est rare que la ponction provoque une inflammation du tissu ovarien, mais on ne peut jamais l’exclure complètement. Les inflammations des ovaires sont très douloureuses et exigent absolument un traitement vétérinaire. 

Dans certains cas, une blessure du tissu ovarien peut avoir pour conséquence que du tissu conjonctif s’y forme (fibrose). L’ovaire s’épaissit et durcit. La fertilité future de la donneuse peut être entravée.

Des infections des ovaires surviennent rarement, des abcès à l’endroit de la ponction sont encore plus rares. Un pareil abcès nécessite toutefois la stérilisation unilatérale de la donneuse. En dépit de toutes les mesures préventives, cela ne peut jamais être complètement exclu.