Description de l’image et observations

Un grand nombre de vaches se trouvent derrière un cornadis. Le nombre de places est limité et il n’y a pas assez de places pour toutes les vaches. Quelques animaux n’ont pas réussi à obtenir une place au cornadis et n’ont donc pas accès au fourrage. Les animaux à l’arrière-plan semblent être un peu amaigris, ce qui laisse supposer qu’un pareil scénario n’intervient pas pour la première fois.

Problématique

La cause de ce signal de vaches est claire: cette étable est suroccupée. Le nombre d’animaux dépasse le nombre de places au cornadis et comme on voit, l’espace est restreint. S’il y a un manque de place, les animaux dominants repoussent les congénères plus faibles du cornadis et s’assurent leur place, ce qu’il faut éviter. Ces situations causent du stress aux animaux de rang inférieur et provoquent ainsi de l’agitation à l’étable, car les animaux luttent pour les places limitées au cornadis. En même temps, la santé des animaux se détériore, la fertilité souffre et les performances laitières baissent.

Objectif

Selon l’Ordonnance fédérale sur la protection des animaux, chaque animal doit disposer de son propre accès au fourrage. Cela signifie: un animal par place au cornadis. C’est le seul moyen de garantir que les animaux aient assez de temps pour ingérer suffisamment de fourrage, qu’ils restent en bonne santé et qu’ils puissent produire. De plus, cela permet d’éviter des situations de concurrence et le niveau de stress baisse, surtout pour les animaux de rang inférieur.

Mesure

Le nombre d’animaux détenus doit être adapté au nombre de places au cornadis. Dans les étables à stabulation libre, le nombre de logettes peut aussi être utilisé comme indicateur, car il faut également une logette par animal.Une autre possibilité est l’affouragement à volonté sans cornadis, qui permet une suroccupation de l’étable. Cet affouragement garantit qu’il reste assez de fourrage pour les vaches en deuxième rangée une fois que les animaux de rang supérieur ont mangé. Ces systèmes d’affouragement sont légaux, mais il est recommandé de les prévoir uniquement comme solution transitoire pour une suroccupation de courte durée, car ils encouragent l’ingestion sélective de fourrage des animaux dominants, ne réduisent pas réellement le comportement de concurrence et que de ce fait, ils ne sont pas optimaux pour la santé des animaux.

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